Chantier d'insertion
CHANTIER D'INSERTION avec l'association «Passe Muraille» au Lieu-Dit PUECH VELIN
Dans la continuité du chantier forestier Lieu-Dit «Puech-Velin», la commune de Laudun- L'Ardoise a proposé à l'Agglomération du Gard Rhodanien (dans le cadre des chantiers d'insertion menés par celle-ci), la réhabilitation d'une borie¬qui mérite que l'on lui porte un peu plus d'attention.
L'association « Passe Muraille » s'est vue confier cette rénovation de petit patrimoine. L'intervention se déroulera à partir du mardi 24 juillet 2018 lieu-dit Puech Velin.
À cette date, vous pourrez vous rendre sur place et encourager une équipe motivée qui, nous n'en doutons pas, redonnera à notre borie un petit coup de jeune, qui lui permettra un jour peut-être, d'abriter à nouveau un berger:la municipalité souhaitant réintroduire le pastoralisme à Laudun-L'Ardoise.
Une seconde action, sera menée à l'automne. Cette fois-ci, il s'agira de la végétalisation de cette parcelle communale qui a été débroussaillée et qui sera plantée de nouvelles essences résistantes à la sécheresse et moins sensibles aux incendies de forêt.
Renseignement: «Service Environnement » 04 66 50 81 51
¬¬ borie (f) : francisation du terme provençal bóri (masculin), employé au XIXe siècle uniquement dans le sens péjoratif de "masure", de "cahute" (comme l'indique Frederic Mistral dans son Tresor dóu Felibrige) après avoir désigné une "ferme" aux XVIIe et XVIIIe siècles (ainsi que l'attestent la toponymie et les documents d'archives), le mot borie, pris dans l'acception nouvelle de "cabane en pierre sèche", a été popularisé par certains archéomanes provençaux de la 2e moitié du XIXe et du début du XXe;ce contresens, qui réserve aux vestiges de l'habitat rural saisonnier ou temporaire une appellation qui ne s'appliquait qu'à l'habitation permanente, a été repris par Pierre Desaulle dans les années 1960 avec son livre "Les bories de Vaucluse" (3), par Pierre Viala dans les années 1970 avec son musée de plein air "Le village des bories" (4) et enfin par le Parc du Luberon dans les années 1990 avec son livre touristique "Bories" (5); la vogue du terme a même gagné le Périgord dans les années 1970, non sans y entrer en conflit avec l'acception d'"exploitation rurale", de "ferme isolée" à laquelle ce mot était cantonné jusque là dans cette région